Die Entlassungen sofort rückgängig machen!

ZLV Zeitung vum Letzeburger Vollek
Zeitung vum Letzeburger Vollek

Mit einer Protestaktion am gestrigen Freitag vor dem Portal des Hüttenwerks von ArcelorMittal in Differdingen, protestierte das OGBL-Syndikat Stahlindustrie dagegen, dass der Konzern vier Beschäftigte des Grey-Walzwerks wegen Krankheit auf die Straße setz­te. Mit der Jagd auf Kranke müsse Schluß sein, hieß es.

Hier soll offenbar ein Präzedenzfall geschaffen werden, so OGBL-Zentralsekretär Stefano Araujo. Er machte darauf aufmerksam, dass zunehmend Beschäftigte infolge ihrer Arbeit im Stahlbereich krank werden, das Stahlunternehmern ArcelorMittal aber seine Pflicht für Sicherheit und Gesundheit stark vernachlässigt und nicht bereit scheint, Investitionen zu tätigen, um die Gesundheit der Beschäftigten zu schützen.

Der Präsident des OGBL-Stahlsyndikats, Samuel Ferrai, stellte fest, dass die Geschäftsleitung die Augen vor den wahren Übeln und den Hauptursachen für Krankheiten verschließt: toxisches Management, ergonomische Probleme, übertriebene Flexibilität, mangelnde Ausbildung, Unterbesetzung, Arbeitsüberlastung, der Zwang, immer mehr mit weniger Personal zu tun …. Die einzige Devise scheine zu sein, auf Biegen und Brechen zu produzieren, mit Anlagen, die nicht den Normen entsprechen, mit Laufkränen, die laut der zugelassenen Prüfstelle nicht mehr fahren dürften.

Kollegen aus dem Hüttenwerk, die an der Protestaktion teilnahmen bestätigten gegenüber der »Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek«, dass die Situation im Stahlwerk von ArcelorMittal in Differdingen keineswegs besser ist.

Samuel Ferrai forderte unter dem Applaus der Protestierenden die sofortige Wiedereinstellung der vier Kollegen, die entlassen wurden, und Stefano Araujo rief die Stahlarbeiter auf, solidarisch zu sein und zusammen mit dem OGBL für bessere Arbeitsbedingungen zu kämpfen. Sollte ArcelorMittal auf dem willkürlichen Akt beharren und die vier nicht wieder einstellen, würden weitere Proteste folgen.

Halten wir fest, dass die KPL mit ihrem Präsidenten Ali Ruckert und Michelangelo Albanese als Vertreter der Sektion Differdingen der KPL als Zeichen der Solidarität eine Delegation zur Protestaktion geschickt hatte.

ArcelorMittal a mis quatre salariés du train Grey de Differdange à la rue. L’OGBL proteste contre la chasse aux malades

Annuler immédiatement les licenciements !

Avec une action de protestation, hier vendredi, devant le portail de l’usine d’ArcelorMittal à Differdange, le Syndicat Sidérurgie de l’OGBL a protesté contre le fait que le grou­pe a mis à la rue quatre salariés du train Grey pour cause de maladie. Il faut mettre fin à la chasse aux malades.

Selon le secrétaire central de l’OGBL, Stefano Araujo, il s’agit manifestement de créer un précédent dans la chasse aux malades. Il a attiré l’attention sur le fait que de plus en plus de salariés tombent malades suite à leur travail dans le secteur sidérurgique, mais que ArcelorMittal néglige fortement ses obligations en matière de sécurité et de santé au travail et ne semble pas prête à faire des investissements pour protéger la santé des salariés.

Le président du Syndicat Sidérurgie de l’OGBL, Samuel Ferrai, a constaté que la direction ferme les yeux sur les vrais maux et les principales causes de maladie : management toxique, problèmes ergonomiques, flexibilité excessive, manque de formation, sous-effectif, surcharge de travail, obligation de faire tou­jours plus avec moins de personnel ….

La seule devise semble être de produire à tout prix, avec des installations qui ne répondent pas aux normes, avec des ponts roulants qui, selon l’organisme de contrôle agréé, ne devraient plus circuler.

Des collègues qui ont participé à l’action de protestation ont confirmé au «Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek» que la situation dans l’aciérie d’ArcelorMittal à Differdange n’est pas meilleure du tout.

Samuel Ferrai a exigé, sous les applaudissements des manifestants, la réintégration immédiate des quatre collègues licenciés, et Stefano Araujo a appelé les sidérurgistes à être solidaires et à lutter ensemble avec l’OGBL pour de meilleures conditions de travail. Si ArcelorMittal devait persister dans son acte arbitraire et ne pas réintégrer les quatre salariés, d’autres protestations suivraient.

Retenons que le KPL, avec son président Ali Ruckert et Michelangelo Albanese com­me représentant de la section Differdange du KPL, avait envoyé une délégation à l’action de protestation en signe de solidarité.

Quelle: Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek